Bilan technique des essais à Misano : bras oscillants, échappements et moteur 2022
BMW, Ducati, Yamaha et Kawasaki ont tous dévoilé de nouvelles pièces lors des derniers essais.
À trois semaines de l’ouverture de la saison 2022 du Championnat du Monde MOTUL FIM Superbike, les tests ont permis à chacun des protagonistes de se faire une idée de la situation. Nous avons donc décidé de les réunir en un seul endroit et de récapituler les principaux thèmes du roulage à Misano.
Ducati : bras oscillants et réservoirs
Pour commencer par le team d’usine, Álvaro Bautista (Aruba.it Racing - Ducati) a retrouvé le « nouveau » bras oscillant que l’équipe avait déjà testé avec Scott Redding lors des essais de Catalogne l’an passé. Bautista l’a utilisé pour la première fois à Portimão et l’a bien aimé à Misano, un circuit totalement différent de celui sur lequel il l’avait testé. Il en a été de même pour Rinaldi qui se remettait d’une blessure aux côtes à la suite d’une chute survenue lors d’un entraînement durant l’hiver. L’Italien s’est familiarisé avec le nouveau bras oscillant et le nouveau réservoir. Le réservoir est apparemment conçu pour permettre une plus grande liberté de mouvement sur la moto tandis que le bras a été pensé pour le grip à l’arrière.
De son côté, Philipp Öttl (Team GoEleven) avait un échappement Spark alors que l’équipe utilisait Akrapovic en 2021 à l’image de la structure d’usine. Chez Motocorsa Racing Ducati, Axel Bassani a testé une nouvelle selle ainsi que le même bras oscillant que l’équipe officielle.
BMW : électronique, châssis et moteur 2022
Le premier test public de BMW a suscité une attention toute particulière. Si l’extérieur de la moto ressemble au modèle 2021, il y a beaucoup de nouveautés à l’intérieur. Tout d’abord, Marc Bongers, directeur de BMW Motorrad Motorsport, a déclaré qu’il s’agissait de la « plus grande amélioration ». L’équipe peut désormais utiliser son moteur à 100 % de ses capacités, alors que l’année dernière, elle devait le brider. Ensuite, il y a la configuration du châssis pour chacun des pilotes qui offre plus de flexibilité, ainsi que l’électronique qui a également été revue ; BMW est le seul constructeur qui utilise son propre système électronique. Pour un aperçu complet de BMW, cliquez ici.
Yamaha : freinage et électronique, évolution du châssis et embrayage
Ce ne sont pas les plus grandes innovations de la firme d’Iwata, mais, comme toujours, des améliorations incrémentales qui mèneront à terme à des gains importants. Garrett Gerloff a continué à s’adapter aux freins Brembo de dernière génération auxquels il s’était opposé l’an dernier. Il utilisait également la nouvelle électronique Yamaha dont Toprak Razgatlioglu (Pata Yamaha with Brixx WorldSBK) a dit qu’elle représentait un « incroyable step » lors du test d’Aragon. Pour en savoir plus sur l’électronique Yamaha, y compris les déclarations de Razgatlioglu, de son chef mécanicien Phil Marron et du patron de l’équipe Paul Denning, cliquez ici.
Dans le camp de Gil Motor Sport Yamaha, Christophe Ponsson a continué à se familiariser avec le nouveau châssis, une priorité durant les essais hivernaux. Il a aussi testé un nouvel embrayage. Il a comparé l’ancien et le nouveau châssis ainsi que l’embrayage, ce qui a permis à Ponsson de bien comprendre les améliorations apportées.
Kawasaki : Puccetti se fait à Öhlins
En l’absence d’autres Kawasaki, le Kawasaki Puccetti Racing mené par Manuel Puccetti a poursuivi son programme d’essais de présaison et a notamment continué à travailler sur les suspensions Öhlins après avoir officié avec Showa comme l’équipe d’usine de Jonathan Rea et Alex Lowes. Les techniciens d’Öhlins étaient dans le box pendant une grande partie de la journée.
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